Fondation numérique. L’édito de Reynald Fléchaux, rédacteur en chef de CIO.
Rédacteur : Reynald Fléchaux, rédacteur en chef de CIO
Date de publication : 25-05-2023
Temps de lecture : 2 min.
Fondation numérique
Le cloud et le travail à distance remodèlent profondément les systèmes d’information. Il n’est donc rien de plus logique que de voir cette transformation atteindre désormais les réseaux. Dans un monde où les systèmes d’information et les utilisateurs sont de plus en plus dispersés, l’adaptation des réseaux à cette nouvelle réalité a d’ailleurs plutôt été traitée a posteriori que par anticipation, comme en témoignent les résultats de l’enquête CIO auprès de nos lecteurs. Un peu comme si on s’occupait des fondations après avoir posé la charpente.
Si le timing peut interroger, les principes directeurs, eux, vont dans le sens de l’évolution des infrastructures au cours de la dernière décennie. « Software is eating the world », écrivait le fondateur de Netscape et investisseur Marc Andreessen dès 2011. Et nul doute que le réseau est aujourd’hui sur sa route. Virtualisation, banalisation du matériel sous-jacent, infrastructure-as-code : les mécanismes qui, au cours des prochaines années, vont changer la nature profonde des réseaux sont connus. Les implanter demandera du temps et va bousculer les pratiques des équipes en place, tout en leur ouvrant de nouveaux horizons en matière d’automatisation des tâches fastidieuses ou d’utilisation de l’IA pour anticiper des pannes ou simplifier des déploiements. Si la mutation demandera des années, elle va produire ses premiers effets bien avant. D’ores et déjà, des entreprises déploient de premiers scénarios d’automatisation facilitant l’exploitation de leur réseau ou améliorant la flexibilité de celui-ci. Les travaux sur les fondations ont bel et bien démarré.
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