L’édito de Reynald Fléchaux, rédacteur en chef de CIO.
Rédacteur : Reynald Fléchaux, rédacteur en chef de CIO
Date de publication : 18-05-2024
Temps de lecture : 2 min.
Un D qui veut dire Data
Il y a peu, l’acronyme CDO soulevait invariablement une ambiguïté. S’agissait-il du Chief Digital Officer, ce grand timonier de la transformation numérique, ou du Chief Data Officer, chargé de la valorisation du patrimoine de données ? Ces derniers mois ont permis de mettre un terme à cette ambivalence. Désormais, le D est bien associé par défaut à Data tant les entreprises – à commencer par les plus grandes d’entre elles – ont structuré leur stratégie autour de la donnée. Bien sûr, celle-ci peut être exploitée au service de l’efficacité opérationnelle d’une organisation ou du pilotage d’une stratégie. Mais, de plus en plus, comme en témoignent plusieurs entreprises intervenant dans ce grand théma, la donnée devient une composante de l’offre elle-même des entreprises. Parfois même une composante indispensable pour ne pas être exclu d’un marché !
Si la donnée ne se discute plus, elle se manipule. Tout l’enjeu d’une stratégie data consiste à construire un socle technologique cohérent, à instaurer un langage commun entre les différents métiers ou encore à mettre en place des règles régissant toutes les opérations sur la donnée. Sans oublier de réunir les conditions d’appropriation de celle-ci par les métiers. Il s’agit donc, pour reprendre l’expression de la CDO de Schneider Electric participant à notre émission, de construire une supply chain de la data. Avec tout ce que cela suppose en matière de fluidité, de la production de la donnée à sa consommation au sein des métiers. Des travaux d’ampleur dans la quasi-totalité des organisations qui justifient bien la création d’un poste de direction et d’un département dédié, de plus en plus souvent indépendant de la DSI.
Abonnez-vous aux Grands Thémas
Inscrivez-vous gratuitement en moins de 1 minute
« * » indique les champs nécessaires